Comme son nom l’indique, il est voué au culte d’Inari, un dieu renard principalement protecteur des récoltes de céréales, mais aussi des fonderies, du commerce, et gardien des maisons. Il se situe dans le district de Fushimi-ku, quartier réputé pour son saké.
Il existe de nombreux sanctuaire consacré à cette divinité, mais celui-ci est considéré comme le principal, la maison-mère, Quant au choix de l’animal. il symbolise l’envoyé des dieux dans la mythologie japonaise. En effet, les renards mangeaient autrefois des insectes, ce qui permis aux récoltes d’être sauvées. Sa construction débute en 711 et, en 942, le sanctuaire est promu au plus haut rang de sanctuaire Shinto.
Je suis allé à Fushimi Inari ⛩
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— 🍵👘MonsieurA🇯🇵KYOTO👘🍵 (@AguideMonsieur) October 4, 2019
Le sanctuaire prend place sur une colline, dont l’entrée (romon) et le sanctuaire principal (o-honden) sont situés à la base.Des milliers de torii se succèdent et forment ainsi des tunnels conduisants au sommet de la colline. Ceux-ci ont été offert par des compagnies ou des particuliers, selon une coutume qui persiste depuis l’ère Edo.
Ce sanctuaire est surtout connu pour ses milliers de toriis vermillon formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit. Ces toriis sont pour la plupart des dons faits par des particuliers, des familles ou des entreprises à Inari. Le nom des donateurs figure souvent sur les montants du torii. Le coût d’un torii valait entre 1 500 et 10 000 euros.
La kami Inari représente la protectrice des céréales et plus particulièrement du riz. Elle est également historiquement associé à l’abondance et la richesse, devenant la patronne des commerces ce qui peut expliquer la présence de ces milliers de toriis données par les particuliers et les entreprises japonaises. Ce sanctuaire est le plus grand et le plus connu parmi les 30 000 sanctuaires dédiés à Inari.
Fushimi Inari Taisha (des milliers de Torii)
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